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1 – LE DIAGNOSTIC

 

(extraits des parties 1 et 2 du Rapport de présentation)

 

Sommaire

 

1-1– La commune et ses dynamismes

1-1-1– Une population active qui augmente

1-1-2– Répartition des activités

1-1-3– Eléments structurants et transports

1-1-4– Bilan de l’analyse socio-économique et perspectives d’évolution

 

1-2 – Analyse de l’état initial et de l’environnement         

          1-2-1 – Le milieu Physique

          1-2-2 – Les milieux agricoles

          1-2-3 – Les espaces naturels et forestiers

          1-2-4 – Les éléments remarquables du paysage

          1-2-5 – Le patrimoine architectural

 

 

1-1        – La commune et ses dynamismes

 

1-1-1 – Une population active qui augmente et un taux de chômage qui diminue.

 

Après avoir augmenté entre 1975 et 1982, le nombre des actifs a diminué entre 1982 et 1990 . Pour la période 1990-1999, on observe de nouveau une augmentation de la population active totale: 1 162 en 1990 et 1 250 en 1999.

Le nombre d'emplois dans la commune après une diminution régulière entre 1975 et 1990, continue à diminuer entre 1990 et 1999 :

- entre 1975 et 1982 :  -  37 ;

- entre 1982 et 1990 : - 130 ;

- entre 1990 et 1999:  - 108.

 

Entre 1982 et 1990, on observe :

-une diminution relativement importante du nombre d'emplois offert à PLENEUF;

-une augmentation du nombre d'actifs travaillant à l’extérieur de la commune (environ le tiers de la population active totale).

Paradoxalement, le nombre d'actifs venant d'une autre commune pour travailler à PLENEUF a également augmenté régulièrement depuis 1975, ce qui revient à dire aussi que le nombre de pléneuviens ayant un emploi sur place diminue également.

 

Entre 1990 et 1999, on constate que :

-le nombre d'emplois offert à PLENEUF-VAL-ANDRE continue de diminuer ;

-une forte augmentation du nombre d'actifs travaillant hors de la commune: 36,6% en 1990 contre 51,9% en 1999.

 

Afin d'expliquer cette évolution, on peut avancer plusieurs explications :

-le recul des activités traditionnelles (agriculture, pêche..) au profit d'emplois tertiaires ?

-la présence d'un plus grand nombre de retraités à PLENEUF ?

-une difficulté pour les actifs pour trouver un logement sur la commune ?

 

Le taux de chômage observé à PLENEUF-VAL-ANDRE augmente régulièrement entre 1975 et 1990, mais il suit l'évolution affectant l'ensemble de la Communauté de communes pour la même période tout en restant inférieur. Il reste cependant légèrement supérieur au taux observé pour l'ensemble du département en 1990 (11,2%). En revanche entre 1990 et 1999, on observe une diminution non négligeable du taux de chômage qui passe ainsi de 13% en 1990 à 11,3%en 1999.
 

 En dépit d'une augmentation constante de la population active totale de la Communauté de communes entre 1975 et 1999 (3 623 actifs en 1975 et 4 612 en 1999), il est intéressant de remarquer que le poids de PLENEUF-VAL-ANDRE ne connaît pas une évolution analogue: diminution entre 1975 et 1990 et augmentation entre 1990 et 1999.

 

Depuis 1975, on observe une diminution relativement importante du nombre d'actifs habitant et travaillant à PLENEUF-VAL-ANDRE. Ainsi, en 1999, seulement 48,0% des actifs ayant un emploi résidaient et travaillaient sur le territoire communal. En revanche, les actifs qui travaillent dans une autre commune des Côtes d'Armor, sont de plus en plus nombreux: 204 en 1975, 266 en 1982, 289 en 1990 et 491 en 1999.

Cette évolution traduit une "résidentialisation" de PLENEUF-VAL-ANDRE : on y habite, mais on y travaille de moins en moins.

 

 

1-1-2 – Répartition des activités

 

En 1990 et 1999, le pourcentage des non salariés (22%) est nettement supérieur à la moyenne départementale (19,3%), ce qui s'explique par les caractéristiques de PLENEUF-VAL-ANDRE, commune côtière, touristique, encore pour partie agricole, mais ne possédant pas d'activité industrielle importante comme le montre le tableau ci-dessous.

Toutefois, il convient de signaler que la part des non salariés est en forte diminution depuis 1990: 32,8% en 1990 et 22,0% en 1999.

 

Répartition de la population active ayant un emploi 

 

     1982                                              1990

 

Agriculture                                                                                 10,7%                                               7,9%

Industrie                                                                                      11,1%                                              10,6%

Bâtiment                                                                                     12,9%                                             10,9%

Services marchands                                                                  43,9%                                             43,4%

Services non marchands                                                           21,4%                                              27,2%   

 

 

1-1-2.1. L'agriculture et la pêche

 

Sur les 1 707 hectares que compte la commune, environ 45% sont encore utilisés par l'agriculture (771 ha).

 

L'utilisation des surfaces agricoles est la suivante :

-41% des terres sont cultivés en céréales/grains,

-45% sont utilisés pour les cultures fourragères dont 14% constitués par des superficies toujours en herbe.

Evolution du nombre d'exploitations entre 1970 et 1999 :

- 1970          70

- 1979          56

- 1988          44

- 2000          19

           

En 2000, la superficie moyenne exploitée est de 31 hectares par exploitation contre 17 ha en 1979.

Cependant, 8 exploitations ne disposent pas d'une superficie équivalente à la surface minimale d'installation (18 hectares).

 

Les productions sont les suivantes :

-élevage bovin: il est en régression avec seulement 487 têtes en 2000 contre 961 en 1979,

-élevage porcin: est en très forte régression depuis 1988 puisque le cheptel est passé de 2 414 têtes à 814 en 2000,

-aviculture: est stable avec environ 40 000 poules pondeuses essentiellement.

 

En 2000, on observe que 17 de ces exploitants ont moins de 55 ans. Ceci montre que même si l'agriculture connaît la même tendance à la régression que sur l'ensemble du Département, elle n'en continue pas moins de constituer une activité économique non négligeable pour la commune, et que le PLU doit s'efforcer de préserver, tout en conciliant son exercice avec le caractère de station touristique de la commune.

 

Quant au secteur de pêche, force est de constater qu'il a aujourd'hui quasiment disparu :

-le port du Dahouët et ses six derniers bateaux n'ont plus désormais qu'une activité de pêche essentiellement côtière ;

-le tonnage débarqué est en constante baisse et se monte à 164 tonnes en 1998, ce qui ne représente plus que 1% du tonnage départemental.

Par ailleurs, la fermeture récente des pompes à essence des bateaux de pêche, liée aux nouvelles réglementations en terme de sécurité et d'environnement, paraît désormais condamner cette activité qui outre son aspect économique joue un rôle primordial dans l'animation et le caractère pittoresque du port.

 

 

1-1-2. 2. Les activités commerciales

 

PLENEUF-VAL-ANDRE possède un bon niveau d'équipement commercial, qu'il s'agisse de commerces alimentaires ou non .

 

Nombre et description des commerces :

-3 alimentations générales

-4 boulangeries - pâtisseries

-3 confiseurs, produits alimentaires

-4 boucheries - rôtisseries

-1 fromagerie

-3 tabacs,

-6 restaurants

-2 restaurations rapides

-3 produits de décoration - divers

-1 traiteur

-2 glaciers - chocolatiers

-1 pâtisserie

-2 poissonneries

-14 cafés - bars

-3 hôtels - restaurants

-9 pizzas - crêpes

-8 boutiques de cadeaux - souvenirs, bazars

-3 magasins de chaussures

-1 cordonnerie

-2 laveries – pressings

-2 photographes

-2 salons de coiffure

-1 bijouterie

-2 magasins d'informatique

-2 fleuristes

-4 librairies

-1 encadreur

-1 institut de beauté - parfumerie

-10 magasins de vêtements

-3 magasins d'antiquités

TOTAL :103 activités de commerce ou de services

 

Certains ont une activité uniquement saisonnière et gardent une envergure modeste (2 petits supermarchés). Leur activité est très tributaire de la fréquentation touristique, tant dans le type de commerce que dans le chiffre d'affaire réalisé.

Ces commerces se concentrent dans :

- la partie centrale du bourg de PLENEUF,

- la bande littorale du VAL-ANDRE (secteur de la Rotonde et place du Général de Gaulle).

 

1-1-2. 3. Les activités artisanales

 

PLENEUF-VAL-ANDRE possède un important parc bâti et enregistre un taux de construction relativement important. Les corps de métiers traditionnels du bâtiment y sont de fait relativement bien représentés .

 

Nombre, description :

-6 plombiers-électriciens,

-1 plâtrier

-4 maçons

-1 enduiseur

-3 peintres,

-3 entreprises de couverture-zinguerie,

-1 monteur-bâtiment ,

-1 carreleur,

-2 menuisiers,

-1 tapissier ;

TOTAL :23 activités artisanales

 

1-1-2. 4. Le tourisme et les activités liées à la mer.

 

Ajouté à la population permanente, le nombre de résidents dépasse allègrement les 20 000 personnes au cours de la période estivale. Le tourisme constitue de fait la base de l'activité économique de PLENEUF-VAL-ANDRE et conditionne donc fortement sa physionomie et son évolution actuelle.

 

En effet, outre le nombre considérable de résidences secondaires, la commune a mis en valeur les atouts de sa façade maritime et a développé une capacité d'accueil importante (environ 17.612 places,  suivant l’estimation de l’Office de Tourisme) qui se répartit comme suit :

-8 hôtels (344 lits),

-600 meublés ou locations saisonnières (2 454 lits),

-parents et amis (2297 places),

-4 campings (1 146 places),

-2136 résidences secondaires (10.680 lits),

 

Cette affirmation du caractère touristique de la commune se retrouve également au niveau des structures d'accueil et d'animation, développées notamment depuis le début des années 70 et ce notamment dans le domaine du nautisme.

 

Les sites très favorables de Dahouët et du VAL-ANDRE et la fréquentation touristique ont, en effet, entraîné le développement de nombreuses activités liées à ce secteur. La navigation sportive sur des engins légers, planches à voile, dériveurs... est très active. Le plan d'eau est également animé par des unités plus grosses et au cours de la saison le Yacht Club du VAL-ANDRE organise plusieurs régates pour croiseurs et quillards. PLENEUF-VAL-ANDRE fait partie des cinq premières communes françaises agrées "Station voile".

 

Les ports de Piégu et surtout de Dahouët sont bien situés comme bases pour la navigation de plaisance aussi bien pour les amateurs de pêche et de promenades en mer d'une durée restreinte que pour les fervents de croisières plus ou moins longues.

 

Créée en 1963, l'école de voile de Dahouët, chargée d'abord d'assurer une activité d'enseignement de la voile pendant l'été, est devenue permanente en 1975. À partir de 1976, a débuté l'activité "classes de mer" ». En 1986, est créé le stade nautique au port de Piégu. L'activité nautique se partage désormais entre les trois sites de Piégu, les Murs Blancs et Dahouët, et compte environ 1 200 licenciés. En 1989, l'école de voile prend le nom de Centre Nautique de PLENEUF-VAL-ANDRE et bénéficie de l'extension du port de plaisance ainsi que de l'agrandissement des locaux de l'école de voile de la Guette qui peut désormais accueillir des classes de mer {possibilité d'héberger 60 élèves). Le Yacht Club, quant à lui, compte une soixantaine de licenciés et organise des compétitions internationales dont le Championnat du Monde de Fireball en 1987.

De même, le Centre Nautique a organisé :

-les Internationaux de Laser en 1988,

-le Championnat de France de Voile en 1989,

-la Coupe d'Europe des Catamarans en 1990.

 

Depuis peu, la commune participe au développement de l'activité char à voile de la Ville Berneuf.

 

1-1-2. 5. Les services

 

Le secteur de la santé est relativement bien étoffé, en raison de la fréquentation touristique d'une part {population estivale supérieure à 20 000 personnes), mais surtout de l'âge relativement avancé d'une bonne partie de la population. On trouve en effet sur le territoire communal :

 

Santé :

-6 médecins,

-3 pharmacies

-2 dentistes

-2 pédicures - podologues

-1 ambulance

-3 cabinets d'infirmières

-3 masseurs - kinésithérapeutes

-2 orthopédistes

-2 opticiens

-3 vétérinaires

 TOTAL : 27 activités de services liées à la santé

 

Tourisme

  • 5 chambres d'hôte,

  • 1 nautisme,

  • 1 centre équestre

  • 185 loueurs en meublés

  • 3 campings

 TOTAL : 195 activités de services liées au tourisme

 

Divers :

-5 banques,

-5 garages,

-1 notaire

-2 agences immobilières

-3 paysagistes

-1 traductrice

-3 assurances

-1 huissier

-2 taxis

-3 bureaux d'études

-1 voyante

-1 auto école

-2 transporteurs routiers

TOTAL : 30 activités de services diverses.

 

 

1-1-3 – Equipements structurants et transports.

 

1-1-3.1 – Equipements de superstructure

 

La commune de PLENEUF-VAL-ANDRE est pourvue des principaux équipements de superstructure nécessaire à son fonctionnement.

 

Services publics administratifs

 

Ceux-ci sont, de manière générale, regroupés dans le vieux bourg de PLENEUF :

-une mairie,

-un bureau de poste à PLENEUF et une annexe au V AL ANDRE,

-un bureau de perception,

-une brigade de gendarmerie,

-une subdivision de la DDE (PLENEUF-VAL-ANDRE / Matignon).

 

Enseignement

-un groupe scolaire public maternelle au bourg et au VAL ANDRE de 4 classes,

-un groupe scolaire privé maternelle Saint Sébastien de 2 classes,

-un groupe scolaire public primaire au bourg et au Dahouët de 6 classes,

-un groupe scolaire privé primaire Saint Sébastien de 5 classes,

-une école secondaire privée,

-un collège d'enseignement secondaire public,

- un lycée technique.

 

Socioculturels

-un foyer d’accueil de personnes âgées avec service de restauration,

-un milleclub,

-une salle polyvalente,

-une bibliothèque,

-un casino (salle de jeux, salle de spectacle et cinéma)

 

 

La commune compte aussi 44 associations humanitaires, patriotique, d'entraide, de culture ou de loisirs .

 

 

Cultuels

 

2 édifices communaux :

-église Saint Pierre et Saint Paul à Pléneuf,

-chapelle Saint Mathurin à Saint Mathurin,

-1 cimetière chrétien

 

2 édifices non communaux :

-chapelle du Val-André au Val-André,

-chapelle de Dahouët à Dahouët.

 

 

Sportifs

 

-un complexe sportif d'environ 6 hectares, comprenant: 1 salle omnisports (40 x 25 m), 1 court de tennis couvert, 2 salles d'entraînement, 1 ensemble vestiaires / douchestribunes, 3 terrains de foot (dont un stabilisé), 1 plateau d'éducation physique et sportive et 1 piste d'athlétisme ;

-un ensemble de 14 terrains de tennis de plein air (8 en terre battue, 4 en green set et 2 terrains privés) ;

-une piscine couverte et chauffée ;

-un centre nautique avec hébergement recevant des classes de mer à Dahouët ;

-2 bases nautiques au Piégu et aux Murs-Blancs ;

-2 ports de plaisance au Piégu et Dahouët (313 places sur pontons et 185 sur bouées) ;

-un centre équestre (domaine de 60 hectares) ;

-un golf de 18 trous, aménagé sur une soixantaine d'hectares ;

 

La commune de PLENEUF-VAL-ANDRE compte aussi 25 associations sportives.

 

 

Santé

 

Il n'existe pas, à proprement parler, d'établissement de santé à PLENEUF-VAL-ANDRE.

Par contre, la commune a mis en service le 2 septembre 1999, une Maison d'Accueil pour Personnes Agées Dépendantes (MAPAD) située allée de la Roseraie, d'une capacité de 25 lits.

 

Par ailleurs, un foyer-logement existe au Vauclair. Cet ensemble de 50 habitations pour personnes âgées valides, propriété de l'Office Public Départemental des HLM des Côtes d'Armor, se situe à proximité immédiate de la MAPAD de la roseraie.

 

Déchets

 

Il n'y a pas de déchetterie sur la commune de PLENEUF-VAL-ANDRE. Il existe toutefois 2 déchetteries sur le territoire de la Communauté de Communes :

-une à Planguenoual près de l'usine d'incinération des ordures ménagères du SICTOM de Penthièvre Méné,

-une à proximité du carrefour des Jeannettes sur la commune d'Erquy.

 

Il existe un Centre d'Enfouissement Technique (CET) à Ruca exploité par le SICTOM de Penthièvre Méné.

 

Il n'y a pas d'aire de compostage de déchets verts sur la commune

 

1-1-3.2 – Equipements d’infrastructure.

 

Réseau de voirie

 

La commune est traversée par 4 routes départementales :

-la RD 786 qui longe la côte entre Saint-Brieuc et Dinard, desservant au passage Dahouët et le VALANDRE (et plus loin Erquy). Elle draine aussi une partie du trafic avec Lamballe. C'est l'axe d'accès principal et le plus fréquenté ( entre 5 500 et 7 690 véhicules/ jours en moyenne en 1999), particulièrement en été ;

-la RD 17 A qui assure la continuité de la RD 786 à la base de la boucle de desserte vers PLENEUF (7 380 véhicules / jours dont 9% de poids lourds en moyenne en 1999). Elle marque sur quelques kilomètres la limite Sud-Est de la commune et n'a que peu d'emprise sur le territoire communal (à peine 1 km), dans un secteur faiblement urbanisé ;

-la RD 58 qui traverse la commune du Nord au Sud, assurant la liaison directe par Saint-Alban entre la RD 791 (en provenance de Rennes et Lamballe) ou la RD 786 (en provenance de Saint-Brieuc) et le bourg et la pointe de PLENEUF ;

-la RD 17 qui relie PLENEUF-VAL-ANDRE à Plancoët, puis Dinan et la RN 176 (direction de Paris par la Normandie).

 

Le réseau intra-communal relève de deux types de voirie :

- dans l'espace agricole, un réseau de routes assez lâche permet la desserte des hameaux et des champs. Les plages du Nord sont desservies par trois accès perpendiculaires au rivage ;

- dans l'espace urbanisé, le maillage se resserre autour des habitations.

Il est en damier le long de la plage du VAL-ANDRE, le regard captant la mer par les percées des accès à la digue piétonne qui longe la plage sur toute sa longueur.

Ailleurs, il est étoilé autour des noyaux urbains anciens, plus imprévus autour des lotissements récents.

 

Le relief accidenté de la commune complique encore l'organisation de ce réseau (et peut-être surtout la perception première que l'on en a en parcourant la commune).

 

 

Réseau deux roues et piétons

 

1 circuit de grande randonnée :

La commune de PLENEUF-VAL-ANDRE posséde un circuit de grande randonnée (GR 34) qui commence aux limites de communes de PLENEUF et Planguenoual pour continuer le long du littoral vers le Nord-Est et rejoindre les limites des communes d'Erquy et PLENEUF. Ce tracé correspond à la servitude de passage des piétons sur le littoral.

 

7 circuits de petite randonnée :

-le circuit de la vallée de la Flora qui part du GR 34 au niveau du port du Dahouët en longeant la vallée de la Flora pour rejoindre la commune de Saint Alban.

-le circuit qui part du GR 34 au niveau de la Ville Pichard pour rejoindre le GR 34 au niveau des Vallées.

-le circuit partant du GR 34 à partir de la plage de Nantois et rejoignant la gréve de la Ville Berneuf.

-le circuit partant de la plage de VAL ANDRE et rejoignant la commune de Saint Alban.

-le circuit partant de la plage des Vallées et rejoignant la plage de Nantois.

-le circuit partant de Bourgneuf pour rejoindre le lieu-dit La Vallée au Sud de la commune.

-le circuit partant de la RD 786 en limite de Saint-Alban pour rejoindre la RD 56 en limite de Saint Alban. Il repart du lieu-dit les Aulnes en limite de Saint Alban en passant par le lieu-dit le Bel Orient pour rejoindre la RD 17a en limite de Saint-Alban.

 

1 circuit VTT

 

Le circuit VTT part du Sud-Est de la commune en limite avec la commune de Saint Alban au niveau du lieu-dit la Caderie pour faire une boucle sur tout le territoire de la commune en passant notamment par le Moulin Madeuc, la Jeannette, Quinrouet, Bel Orient, les Rabais, la Ville Bricault, le Pré Mancel, la Ville Pierre, la Motte, la Croix Bily, le Vauclair, le bourg de PLENEUF, le Tertre, le Minihy, le port du Dahouët pour rejoindre la commune de Saint Alban au niveau du Merlay.

Ce circuit est géré par la Confédération Départementale VTT 22 qui fournit le balisage.

 

 

Le réseau d'adduction d'eau potable

 

L'alimentation en eau potable de PLENEUF-VAL-ANDRE est depuis 1973, assurée par le Syndicat Mixte Arguenon Penthièvre (SMAP). Ce dernier a fourni 430 388 m3 d'eau potable en 1999.

Quant à la distribution, elle est assurée en régie municipale. La commune prend ainsi en charge :

-l'accueil des usagers et la facturation,

-la mise en service des branchements,

-l'entretien et le renouvellement de l'ensemble des ouvrages.

En 1999, le nombre d'abonnés au réseau était de 3797 (136 abonnés non domestique et 3661 abonnés domestiques) avec une consommation annuelle moyenne de :

-55,6 m3 pour les abonnés domestiques,

-626, 7 m3 pour les abonnés non domestiques.

 

Le réseau d'assainissement

 

Dans le cadre d'un programme général de travaux dressé en 1973 par la DDA, la commune a complété son réseau d'assainissement collectif : créé en 1930, il était devenu insuffisant compte tenu du développement de l'urbanisation. La station d'épuration a été mise en service en 1979, et le réseau complété jusque en 1989 afin d'assurer une desserte de la quasi totalité de la population.

 

Ce service est exploité en régie. La commune prend ainsi en charge :

-l'accueil des usagers et la facturation,

-la mise en service des branchements,

-l'entretien et le renouvellement de l'ensemble des ouvrages.

 

 

La collecte et le traitement des ordures ménagères et autres déchets

 

La collecte est un service qui fonctionne actuellement grâce à la Communauté de communes Côte de Penthièvre. Quant au traitement de ces déchets, il est assuré par le Syndicat Intercommunal pour le Traitement des Ordures Ménagères (SICTOM) du Penthièvre, dans l'unité installée sur le territoire de Planguenoual.

 

Pour la collecte, on distingue deux saisons :

Hors saison (septembre à juin inclus) :

-2 tournées en zone urbaine par semaine,

-1 tournée en zone rurale ;

En saison (juillet et août) :

-2 tournées en zone urbaine par semaine, 2 tournées en zone rurale par semaine,

-commerces, hôtels, restaurants et immeubles collectifs sont collectés en plus le dimanche.

 

Le tonnage annuel des ordures ménagères collectées sur la commune est d'environ 2 150 tonnes.

 

D'autre part, on dénombre actuellement 6 points de recyclage (verre, papier, plastique) répartis sur le territoire communal aux endroits suivants :

-au Guémadeuc, rue Général Leclerc,

-près du Mille Clubs, boulevard Kennedy,

-sur le parking du 19 mars 1962,

-sur le parking de la Moinerie,

-sur le parking du Guesbet,

-sur le terre-plein du port du Dahouët.

 

En plus de ces points de recyclage, on recense 17 conteneurs à verre d'une capacité unitaire d'environ 2 m3 disséminés sur le territoire de la commune.

Une collecte porte à porte des ferrailles domestiques est assurée par la Communauté de Communes, sur inscription préalable, chaque trimestre.

 

 

Réseau d'électricité

 

L'ensemble du territoire communal est desservi par le réseau électrique EDF.

 

Réseau téléphonique

 

L'ensemble du territoire communal est desservi par le réseau téléphonique de France Télécom et les principaux opérateurs de téléphone mobile.

 

Autres réseaux de communication

 

La commune n'est pas desservie par le réseau de vidéocommunication (câble. . .).

 

 

1-1-4 – Bilan de l’analyse socio-économique et perspectives d’évolution

 

1-1-4.1 – Bilan de l’analyse socio-économique.

 

A la vue des résultats du recensement général de la population de 1999, la commune de PLENEUF-VAL-ANDRE se caractérise aujourd'hui par :

-un vieillissement de sa population,

-un faible taux d'occupation des logements,

-un parc immobilier confortable et essentiellement constitué de résidences secondaires,

-la diminution de l'activité du secteur primaire et l'importance de l'activité tertiaire (tourisme).

 

L'analyse du "point mort" est révélatrice des phénomènes internes qui règlent la consommation en logements neufs. Pourquoi la population décroît-elle entre 1975 et 1982 par exemple, alors que l'effort de construction est important ? Inversement, comment se fait-il que la population progresse à nouveau sur la période 1982-1990 alors que l'effort de construction diminue ?

 

Le "point mort" est un niveau théorique de référence de la construction qui correspond à la stabilisation de la population. C'est la somme de trois postes consommateurs de logements :

-le renouvellement,

-la variation du nombre de logements vacants et de résidences secondaires,

-du desserrement .

L'effet démographique correspond quant à lui, à la différence entre le nombre de logements construits et le nombre de logements utilisés par le "point mort" : ce sont ces logements qui seront effectivement utilisés pour permettre l'accroissement de la population.

 

Pour la commune de PLENEUF-VAL-ANDRE, on observe :

-entre 1975 et 1982, 339 logements soit 63,4% des 535 construits au cours de cette période, sont des résidences secondaires. Cette "absorption" d'une grande partie des logements par ce type de résidences n'a pas permis l'accueil d'une nouvelle population

-entre 1982 et 1990, l'effort de construction diminue assez fortement (54,6 logements par an) et l'effet démographique reste toujours largement négatif (- 26,3%). La variation du nombre de logements vacants et de résidences secondaires décroît: construction d'un nombre important de résidence principale et transformation de résidence secondaires en résidences principales. Le desserrement se poursuit et s'accélère. Le nombre de logements inoccupés progresse assez fortement ;

-entre 1990 et 1999, la démographie est en reprise très sensible. 210 logements sur les 470 construits (44,6%) ont ainsi permis de retrouver cette croissance malgré l'effort de construction moins grand (47 logements par an). Le desserrement se poursuit (vieillissement de la population) et le nombre de logements inoccupés diminue assez fortement (réhabilitation du parc de logements vacants. . .)

 

 

1-2 -Analyse de l’état initial et de l’environnement

 

 

1-2-1 – Le milieu physique.

 

RELIEF ET HYDROGRAPHIE

 

Le territoire communal constitue le bord de la pénéplaine du Penthièvre, et sa topographie peut s'analyser comme suit, d'Ouest en Est: le territoire se relève notablement depuis le point a du rivage maritime du VAL-ANDRE pour atteindre le point le plus culminant (115 mètres) situé en limite communale Est. Toutefois, ce relèvement est très irrégulier, donnant au site général un aspect complexe.

En effet, on note la présence de nombreuses de buttes de hauteur inégale :

- en arrière du "Front de mer" du VAL-ANDRE et qui culminent à environ 50 m,

- en arrière des falaises qui bordent les plages existantes au Nord de la commune et dont 

   l'altitude varie entre 60 et 70 m.

 

Quant au bourg de PLENEUF, il est construit à une hauteur variant de 55 à 70 m.

 

Ce territoire offre près de 7 km de plages de sable fin, très sûres, sans vasières, sans courants sournois et qui bénéficient d'un micro-climat privilégié. La plage du VAL-ANDRE développe ses 2 kilomètres de sable en suivant une courbe douce et régulière que limitent :

-au Sud-Ouest la pointe de "la Guette",

-au Nord-Ouest le cap altier du "Château Tanguy", d'où l'on découvre un panorama incomparable sur toute la baie de Saint-Brieuc.

 

À noter qu'au delà de ce cap du "Château Tanguy", surgit de la mer un îlot: le "Verdelet". Accessible aux pêcheurs à basse mer, il constitue une réserve d'oiseaux de mer protégés.

 

Contrairement à la zone littorale du VAL-ANDRE qui est presque totalement urbanisée, la zone littorale située entre le cap du "Château Tanguy", et la limite Est de la commune, offre au pied de falaises très escarpées, une succession de plages qui, dans l'ensemble, sont restées à l'état naturel.

 

Au Sud-Ouest de la zone littorale, on trouve un havre remarquablement abrité, le port du Dahouët, où l'on armait encore au siècle dernier pour la grande pêche, et qui accueille désormais des bateaux de pêche ainsi que de nombreux bateaux de plaisance.

 

Au pied du cap du "Château Tanguy", a été aménagée une aire destinée également au mouillage des plaisanciers (Port de Piégu).

 

Il convient enfin de signaler la présence :

- d'une vallée dans laquelle coule la rivière "la Flora" et qui entaille assez profondément le territoire communal dans sa partie Sud-Ouest ;

- de trois vallons qui débouchent sur la côte Nord et dans lesquels coulent des ruisseaux de moindre importance.

 

 

ÉLÉMENTS GÉOLOGIQUES

 

La commune de PLENEUF-VAL-ANDRE repose dans sa majeure partie sur un sous-sol gneissique.

Une bande qui s'enfonce d'Ouest en Est, à partir de la plage du VAL ANDRE, est constituée de grès, d'arkoses et de schistes par-dessus laquelle s'est superposé un dépôt limoneux d'origine éolienne.

La pointe rocheuse est constituée de microdiorites de Verdelet, qui est une roche magmatique plutonique.

La partie Sud-Ouest est composée d'amphibolite et de gneiss diorites.

 

 

CLIMATOLOGIE ET PLUVIOMÉTRIE

 

Comme l'ensemble de la baie de Saint-Brieuc, PLENEUF-VAL-ANDRE bénéficie d'un climat tempéré océanique :

-la hauteur des précipitations est modérée (entre 600 et 750 mm par an) et les pluies s'étalent sur toute l'année ;

-les températures sont relativement douces tout au long de l'année: amplitude thermique faible.

 

Il est également intéressant de signaler que PLENEUF-VAL-ANDRE est moins arrosé que l'ensemble de la région: 50 mm de moins qu'à Fréhel et 100 mm de moins qu'à Saint-Brieuc.

 

 

1-2-2 – Les milieux agricoles

 

La surface agricole utilisée couvre environ 850 hectares ce qui représente la moitié du territoire communal. Relativement morcelée dans la partie Nord-Ouest de la commune par le développement des zones urbaines, la zone agricole est plus homogène dans la partie Sud où seuls quelques hameaux sont présents.

 

Le caractère bocager reste marqué dans le paysage rural, avec alternance de champs cultivés et de prairies naturelles. Quelques boqueteaux de résineux marquent le paysage.

 

 

1-2-3 – Les espaces naturels et forestiers.

 

Située en quasi-totalité dans les espaces proches du littoral, la commune offre des milieux naturels littoraux tout aussi importants en surface que remarquables d'un point de vue écologique et paysager Ces espaces littoraux ne doivent cependant pas faire oublier les milieux naturels intérieurs constitués de vallons humides plus ou moins boisés. vallons de la Flora, vallon des Vallées, . . .

 

LES ZNIEFF

 

Des inventaires au titre des Zones Naturelles d'Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique (ZNIEFF) identifient d'ailleurs certains de ces espaces.

 

La ZNIEFF a pour objectif le recensement et l'inventaire le plus exhaustif possible des espaces naturels dont l'intérêt repose soit sur l'équilibre et la richesse de l'écosystème soit sur la présence d'espèces de plantes ou d'animaux rares et menacés.

 

Deux types de zones sont définis :

-la zone de type 1 qui regroupe les secteurs dont l'intérêt biologique est remarquable ;

-la zone de type 2 qui correspond aux grands ensembles naturels riches peu modifiés ou qui offrent des potentialités biologiques importante.

 

Sur le territoire de la commune de PLENEUF-VAL-ANDRE, on recense 3 ZNIEFF (aux Vallées – à la pointe de Pléneuf – à la Ville Berneuf)

Le site de la Ville Berneuf fait l'objet d'une protection particulière et durable. Il appartient en effet, aujourd'hui pour partie au Département des Côtes d'Armor.

 

 

LES BOISEMENTS SIGNIFICATIFS

 

Les boisements significatifs au titre de la loi Littoral et les boisements principaux sont classés

 

La loi Littoral a permis d'identifier et de classer selon des critères d'ordre géomorphologique, esthétique, zoologique, botanique et patrimonial, les milieux littoraux remarquables.

L'application réglementaire qui en découle est l'instauration d'un zonage NL, zonage spécifique loi littoral, réputé irréversible. Il couvre les périmètres des différentes ZNIEFF, s'étend aux secteurs boisés et autres entités intéressantes.

 

Les boisements significatifs classés au titre de la loi littoral concernent ceux situés en arrière de la plage au niveau de la Ville Berneuf, au Nord de la Ville Pierre, autour du château de Nantois, à l'Ouest du golf.

 

D'autres boisements situés en zone NL ont été classés au titre de la Loi Paysage, il s'agit de ceux situés :

-le long de la vallée de la Flora,

-à l'Est du golf,

-à l'Est de la Ville Berneuf en limite communale.

 

 

1-2-4 – Les éléments remarquables du paysage.

 

Quelques notions :

 

Le paysage est la "résultante visuelle de tous les paramètres qui ont contribué à sa formation". Un paysage "lisible" est un paysage qui présente une forte identité c'est-à-dire qu'il est facilement descriptible.

 

L'étude des paysages permet d'identifier différentes unités qui se caractérisent par des composantes visuelles qui leur sont propres: constantes d'ambiance et constantes définissant l'architecture et la géométrie du paysage.

 

Selon la place de l'observateur, deux niveaux de lecture du paysage sont possibles :

-lecture en vision interne: "espace vécu", analysé directement depuis l'intérieur ;

-lecture en vision externe: "espace perçu", c'est-à-dire que dans ce cas on étudie le site depuis l'extérieur.

 

La commune de PLENEUF-VAL-ANDRE présente des paysages contrastés de grande qualité Le relief est assez marqué: la ligne de crête des 50 m est nettement perceptible dans le paysage, d'autant que le bourg de PLENEUF s'y est développé, constituant de ce fait un point d'appel particulièrement visible depuis la frange littorale Ouest.

Les axes routiers structurants sont au nombre de trois (RD 786, RD 17 et RD 17A).

 

On peut distinguer 6 grandes unités :

-la frange littorale "urbanisée",

-la zone d'habitat de PLENEUF,

-la frange littorale "naturelle",

-le plateau agricole,

-les vallées encaissées,

-les espaces intermédiaires.

 

 

LA FRANGE LITTORALE "URBANISÉE"

 

Elle comprend le bourg du VAL-ANDRE ainsi que les ports de Dahouët et du Piégu. Le secteur bâti "mixte" du VAL-ANDRE comprend des constructions datant du début du siècle ainsi que des immeubles collectifs relativement récents.

 

Le front de mer, avec sa promenade piétonne, le casino, ses villas typiques possède une ambiance très forte qu'il convient de préserver. Il est situé à une cote de 9 à 10 mètres en

moyenne et correspond en grande partie à une ancienne dune stabilisée progressivement par la construction de la digue-promenade. Cette dernière est encadrée :

-au Sud-Ouest par le plateau de la Guette qui s'élève jusqu'à 38 m ;

-par la colline du Minihy (50 m) qui est séparée du VAL-ANDRE par une ancienne zone marécageuse où subsiste l'étang du Guémadeuc ;

-au Nord par les Monts Colleux (56 m) qui forme un amphithéâtre devant l'anse du Piégu, en rejoignant la hauteur du Château- Tanguy.

 

 

LA ZONE D'HABITAT DE PLÉNEUF

 

Cette unité paysagère comprend deux sous secteurs distincts .

- le centre bourg où les bâtiments sont le plus souvent construits en ordre continu et à l'alignement des voies et places publiques ;

- une zone périphérique moins dense qui est essentiellement composée de lotissements de maisons individuelles et qui s'étend jusque en arrière du front de mer.

Il est à noter que la mer est largement perceptible depuis les franges de ce bourg, situé sur un point haut topographique. Les effets de réciprocité visuelle entre PLENEUF et le VAL ANDRE sont nombreux, en particulier avec les Monts Colleux et le Mont du château d'eau.

 

 

LA FRANGE LITTORALE « NATURELLE »

 

Cette frange littorale est constituée de sites de grande valeur paysagère (falaises côtières et estrans sableux) et offre ponctuellement de superbes panoramas sur

  • la baie de Saint-Brieuc,

  • Erquy,

  • le Verdelet...

 

LE PLATEAU AGRICOLE

 

Le plateau agricole est délimité physiquement par la ligne de crête des 75 mètres. Le parcellaire y est plus lâche et les hameaux agricoles actifs sont relativement nombreux: la Ville Berneuf, le Clos, SaintMathurin, le Temple et les Rues.. Les haies bocagères n'étant pas très nombreuses le paysage est ici largement ouvert et de nombreux cônes de vision s'ouvrent sur la mer (Voir Îlot du Verdelet visible sur la photo ci-dessous).

 

 

LES VALLÉES ENCAISSÉES

 

Ces vallées souvent très encaissées témoignent d'un réseau hydrographique très présent2O ; elles viennent entailler le territoire communal en formant des coulées vertes très repérables dans le paysage.

Elles sont :

-bordées de prairies plus ou moins humides,

-soulignées par des boisements, au niveau des versants ce qui leur confère un paysage fermé.

 

 

ESPACES INTERMÉDIAIRES

 

Ces espaces s'étendent entre les vallées et le plateau agricole. Ils se caractérisent par une trame bocagère encore bien présente; le paysage est ici semi-ouvert.

 

 

1-2-5 – Le patrimoine architectural

 

Le patrimoine de PLENEUF-VAL-ANDRE est riche et varié, retraçant de multiples façons la longue histoire de la commune. Vestiges anciens, châteaux et manoirs, maisons de pêcheurs ou d'armateurs, villas Val André côtoient calvaires et lavoirs, fours à pains et fontaines, et il serait sans doute intéressant d'en dresser un inventaire exhaustif.

Le port de Dahouët et le front de mer ayant fait par ailleurs l'objet d'une description détaillée, nous présenterons ici quelques exemples choisis en dehors de ces sites.

 

La motte Meurdel

 

De forme elliptique, aplatie au sommet, haute de 8, 70 m et large à sa base de 41 m , elle est constituée de vase marine disposée en couches successives, alternant avec des couches d'argile. Cette motte féodale serait le chef-lieu primitif de la Seigneurie du Guémadeuc-PLENEUF. C'est au sommet de cette motte que le recteur fait construire une grotte-oratoire en 1893-

 

Le presbytère

 

Le mur extérieur du presbytère, construit en 1767, conserve l'ultime souvenir des puissants seigneurs de Guémadeuc.

A l'emplacement de l'actuelle salle polyvalente de PLENEUF-VAL-ANDRE se dressait autrefois une énorme forteresse datant de la fin du 17ème siècle: le château de Guémadeuc.

Ce dernier était le siège d'un très important fief du duché de Bretagne. Eventré par les canons en 1590, il tomba peu à peu en ruines et fut définitivement rasé en 1835, ses pierres servant alors à la réparation de l'ancienne église et à la construction du moderne château du Cloître.

Ne reste à PLENEUF des seigneurs de Guémadeuc que les fragments de la pierre tombale de Jacques du Guémadeuc, conservés autrefois dans l'église et aujourd'hui scellés dans le mur extérieur du presbytère.

 

Oratoire Notre Dame de la Garde

 

Coulée en fonte de Nevers, la première statue de Notre Dame de la Garde, vierge protectrice des navigateurs, fut bénie sur le quai de Dahouët le 16 mars 1864. Un an plus tard, elle fut déplacée sur l'éperon rocheux qui domine l'entrée du port. Protégé à partir de 1894 par un dôme soutenu par 4 colonnes de granit, son socle en granit rose d'Erquy s'était peu à peu couvert, paraît-il, d'ex-voto symbolisant la reconnaissance des marins et des équipages entiers qu'elle avait protégés. Ils ont aujourd'hui disparu.

Rongée par le sel marin, la statue s'effondra en 1964. Elle fut remplacée en 1966 par une autre vierge, sculptée dans le granit par Auguste Bourdais. Son dôme et sa localisation en surplomb de l’entrée du port lui confèrent une originalité certaine.

 

Le corps de garde de la Guette

 

Les côtes bretonnes étaient autrefois ponctuées de corps de garde armés de canons, destinés à la protection des navires menacés par les Anglais ou les Hollandais.

Construit en 1750, celui de la Guette comprend une première pièce servant de poste aux soldats garde-côtes ainsi qu'un magasin destiné à abriter les armes, les munitions et les vivres. Les canons se trouvaient un peu plus bas, sur une plate-forme tournée vers le large que l'on situe encore facilement aujourd'hui.

En 1980, le corps de garde s'est effondré, faute d'entretien. Il a été récemment entièrement restauré, et domine une immense vue sur la baie de Saint-Brieuc.

 

 

L 'église Saints Pierre et Paul

 

Devenue trop exiguë, l'ancienne église de PLENEUF fut détruite à la fin du 19ème siècle. Le recteur avait alors l'ambition de réaliser un bâtiment digne d'un chef-lieu de canton et de la station balnéaire du VAL-ANDRE, qui aurait pu accueillir 1 500 personnes.

La première pierre fut posée le 9 mai 1889. Moins imposante que prévu, tout en restant très imposante pour la taille du bourg, elle est réalisée dans un style de transition néo-roman-gothique. Les vitraux sont de Laigneau de Saint-Brieuc et de Payan de Paris.

De l'église d'origine a été conservé l'un des piliers de la nef, érigé en 1713. Ce pilier surmonté d'une statue de la Vierge fut placé à la gauche du portail d'entrée et domine toujours la place du bourg. Une piéta en bois polychrome a également été conservée, de même qu'une Nativité peinte vers 1790.

 

 

La communauté et sa chapelle

 

Ce bâtiment imposant à proximité de la plage du VAL-ANDRE fut construit par la Congrégation des Sacrés Coeurs de Jésus et Marie entre 1854 et 1886. Cette vaste pension était destinée à accueillir les familles modestes pour leur permettre de passer des vacances familiales dans les stations balnéaires jusque-là réservées à un public mondain (plus aisé).

Elle servit d'hôpital militaire pendant la Première Guerre Mondiale et fut occupée par les Allemands pendant la Seconde. Enfin, après avoir accueilli pendant quelque temps les personnes âgées, elle garde désormais les volets clos, faute d'usage.

Financée par des dons, la chapelle fut consacrée en 1899 Bien qu'elle fasse partie de la communauté des Soeurs, elle sert également aux vacanciers qui fréquentent le VAL-ANDRE pendant l'été

 

 

Le Château de l'Amirauté

 

Cette grande maison bourgeoise fut construite vers 1860 par l'Amiral Charner d'où son nom de "Château Charner" ou encore "l'Amirauté". En 1865, on lui ajouta une chapelle ainsi qu'une maison de garde, le tout clos de murs.

L'Amirauté fut acquise en 1954 par la commune de PLENEUF qui y installa certains services sociaux et fit construire dans le parc un très bel ensemble de tennis.

 

 

Le Château de Nantois

 

Adossé au revers de la falaise et tournant le dos à la mer, le château de Nantois fut construit entre et 1688 sur l'emplacement d'un ancien manoir. C'était une résidence de riche négociant, régisseur de biens féodaux.

Il comprend deux ailes et ainsi qu'un pavillon central exhaussé. Des communs, les écuries, une orangerie entourent une vaste cour. Il est flanqué de deux chapelles :

-la première, du 17ème siècle, renferme un rétable en tuffeau angevin ;

-la seconde, qui date de la fin du 19ème siècle, possède un fronton orné des armes des La Goublaye de Nantois et abrite plusieurs tombeaux de famille.

 

 

La Ville-Nihon

 

Ce joli manoir fut érigé au 16ème siècle et conserve encore sa tourelle à encorbellements ainsi qu'une porte cintrée surmontée d'un écu aux armes des Guémadeuc Après la disparition du

seigneur de ce nom, La Ville-Nihon devint le siège de la juridiction du fief, puis la résidence du fermier général.

Précédée aujourd'hui encore de la magnifique avenue de chênes qui la reliait autrefois au château du Cloître, la Ville-Nihon est aujourd'hui exploitée comme ferme.

 

 

Le Manoir du Vauclair

 

Malgré les mutilations du passé, le manoir du Vauclair reste l'un des plus jolis manoirs de la région.

Datant sans doute du 17ème siècle, il possédait autrefois douves, étang et pont-levis. Situé au milieu d'un joli parc, il lui reste une tour, des fenêtres ouvragées et une façade ornée d'armoiries. On peut également signaler qu'il vient d'être récemment restauré.

 

 

 

 

 

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